Darkent, quand je parle d’accès à la ressource il faut bien entendu comprendre dans un premier temps "énergie"; en découle par la suite les autres ressources tel que alimentation. Prenons en compte un peu pour voir la manière dont nous y accédons aujourd'hui, où nous la trouvons et à quel prix.
Notre modèle s'appuie sur un précepte de production/consommation, d'offre/demande tournant autour d'un axiome qui n'aurait jamais du perdre son essence car il est le fondement de tout. Nous n'avons, par fainéantise, mauvaise volonté ou autre, pas su le maintenir à flot.
Cet axiome est simple : ARGENT <=> TRAVAIL
Il est indubitablement lié à la ressource, car la ressource est ce qui permet d'aller plus vite vers un objectif, de produire plus, de vendre plus et donc d'accélérer tout notre système dans son ensemble. Cette accélération ô combien délétère provoque une émulation de la vitesse dans tous les sens du terme : production, demande, progrès technologique...et irrespect chronique de l'axiome sus-cité.
Il faut bien comprendre qu'à partir du moment ou à une échelle mondiale, ce principe de base est bafoué, c'est l'ensemble de notre modèle qui est mis en péril par une génération croissante de la misère. Et une génération croissante de la misère nous oblige à réfléchir un peu plus large qu'à notre petit nombril et à notre pouvoir d'achat...
Actuellement -et je vais tenter de faire bref au risque d'utiliser des raccourcis dangereux mais tant pis-, dans quel monde vivons nous et comment avons nous accès à tous nos progrès géniaux et indispensables comme par exemple un nouveau modèle de GalaxyS tous les ans ?
Comment avons nous accès à toute notre bonne viande dans les rayons de supermarché, et de quelle manière avons nous accès à un panel de médicaments tous aussi géniaux les uns que les autres ?
Par plusieurs facteurs certes (dont notre abrutissement chronique télévisuel par exemple), mais tout cela (y compris notre abrutissement) serait tout bonnement impossible sans énergie, et nous allons la chercher en générant une misère phénoménale : que celui qui a vu une bombe éclater dans son jardin pour son pétrole lève la main.
C'est pas grave, nous avons la ressource, nous pouvons aller vite, il n'y plus qu'à vendre aux moutons l'indispensable progrès, nous pouvons sans aucun mal mettre à mal le fondement du capitalisme stipulant que l'argent est toujours en face d'un temps de travail et nous pouvons ainsi :
- défoncer des gens qui était terrorisés par leur dictateur. Au moins là ils sont tranquilles.
- Offrir un confort falsifié à nos peuples, en les faisant travailler pour moitié moins que ce que le travail mérite réellement. La différence atterrissant dans la popoche de nos gentils dirigeants/patrons/banksters.
- Rendre malade nos moutons en promulguant un accès pour tous à des produits qui n'auraient jamais du l'être, en les polluant de stress inutile et de gaz d’échappements, d'ondes magnétiques, puis les soigner avec des médicaments qui à la place d'être utilisés sciemment sont administrés dans l'optique de faire du blé et non pas de soigner des gens.
- trouver des moyens d'accélerer encore plus via le nucléaire par exemple, dont on est tellement dépendant que si-jamais-ça-s'arrête-on-est -trop-trop-dans-la-merde. (ceci n'est pas une critique de la technique nucléaire, mais encore une fois cela s'inscrit dans un cadre qui est malsain).
-... je ne continue pas, c'est reellement trop long.
Il est à noter que tout cela se fait grâce à l'oisiveté débile dont NOUS faisons tous preuve. Mais je ne jetterai la pierre à personne, car nos politique et dirigeants,s'ils avaient voulu élever le niveau, l'auraient fait et notre demande serait aujourd'hui plus respectueuse de tout (absolument tout).
C'est la vitesse d’exécution, rendue possible par un accès à la ressource simple car guerrier, qui permet d'entretenir un tel climat nauséabond favorisant l'émergence d'une myriade de problématiques dont on veut bien s'encombrer.
Les pays développés ont toujours exploités les ressources et généré de la misère, même au moyen âge. les progrès que nous avons acquis à cette époque, le confort que la route de la soie nous procurait, nous pouvions en jouir pleinement car nous ne pouvions pas SAVOIR la misère générée ailleurs.
Cette excuse est elle encore valide ? Pouvons nous encore décemment nous reposer sur les acquis du passé sans remettre en cause notre mode de vie trop preste ?
Ce n'est qu'un versant de tous ce qu'il y'aurait à dire, mais quand Christoune dit que tu as, darkent, une réaction symptomatique du gars qui croit au système (et on t'en veux pas ! :) ), je ne peux que plussoyer. Car le système va EXTRÊMEMENT MAL, sans pessimisme exagéré : TOUT part à vau l'eau, l'homme ne respecte plus rien, ni lui, ni les autres, ni la nature, ni la morale, ni les animaux, ni son corps, ni sa tête, ni son coeur.
La sagesse n'existe plus, elle a laissé place au toujours plus, plus vite, plus mal.
Petite reflexion pour terminer : combien d'unité de temps/jour les mammifères nous ressemblant le plus passent pour faire leur corvées ? Les corvées sont tous ce qui est obligatoire et qui n'est pas du sommeil (chasse pour se nourrir, toilette, recherche de défense si necessaire ec)
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